8 mars – L’égalité femmes – hommes en France

 

Le 8 mars marque la journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations unies en 1977.

Une journée marquée par de nombreuses manifestations féministes dans le monde, dans le but de faire entendre les revendications en matière d’égalité des genres, et de lutte contre les violences faites aux femmes.

Si la France a pour objectif de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes, le chemin reste encore long et passe par l’implication des individus.

Le tout récent « baromètre du sexisme  » édité par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes montre que le sexisme en France a encore de beaux jours devant lui. Cinq ans après #Metoo, le rapport dresse le constat d’une société française « qui demeure très sexiste dans toutes ses sphères : les femmes restent inégalement traitées par rapport aux hommes, et elles restent victimes d’actes et propos sexistes dans des proportions importantes ». De fait, le nombre et la gravité de ces actes augmentent, dans l’espace public, professionnel, privé, numérique…

Les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, par exemple, indiquent une augmentation de 21% du nombre de victimes de violences conjugales entre 2020 et 2021. Si ce chiffre est à mettre en perspective puisque les parquets ont pour consigne de poursuivre systématiquement les plaintes pour violences conjugales, il indique tout de même que le problème est systématique.

Les droits avancent mais le sexisme ne recule pas

Il y’a pourtant des avancées incontestables en matière de droit de femmes en France. Des progrès ont été enregistrés en 2022 notamment avec des nominateurs significatives en politique (Première ministre, Présidente de l’Assemblée nationale) et en économie (présidente de l’Autorité des marchés financiers, directrice générale du groupe Orange).

De nouveaux moyens de lutte contre les violences ont été mis en place et de nouvelles dispositions favorables aux femmes ont permis des avancées importantes (contraception gratuite pour les moins de 25 ans, délai d’IVG allongé, PMA pour toutes…). Enfin, de nouvelles prises de parole des victimes, dans les mondes universitaire ou politique par exemple, ont permis la mise en retrait de personnalités publiques, y compris de premier plan. Pourtant, alors que la parole des femmes se fait entendre en public, le sexisme ordinaire de la société dresse des barrières difficiles à franchir. « Les biais et les stéréotypes de genre, les clichés sexistes et les situations de sexisme quotidien continuent d’être banalisés, peut-on lire dans le rapport annuel 2023 sur l’état des lieux du sexisme en France. Ils restent de ce fait partiellement acceptés par une grande partie de la population.

Le magazine ‘Nous’ n°240

N’oublions pas la raison de cette journée, le combat pour l’égalité.

« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits ».

La CSF 41 soutient ce combat pour vos droits.

Si la CSF n’est pas une association spécialisée dans les violences faites aux femmes, elle est agréée au niveau gouvernemental sur la santé, le logement et consommation, et est parfois sollicitée par des adhérentes victimes de violences conjugales ou familiales.

Ainsi, la CSF se fait le relais des informations et n’hésites pas à rediriger les femmes concernées vers des associations compétentes et spécialisées.

Image d’illustration : https://www.canva.com/