Communiqué de Presse : Avis de La CSF sur le congé menstruel

En février 2024, une loi socialiste sur le congé menstruel a été rejeté au Sénat, mais une nouvelle initiative a été
lancée par le député écologiste de Dordogne, Sébastien Peytavie.

Le 27 mars 2024, une proposition de loi sur le congé menstruel en cas de « menstruations incapacitantes » a été
présentée en commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale, mais elle a été rejetée par la majorité (16
voix contre 16).

Le congé menstruel est un arrêt de travail accordé à une femme pour motif de menstruations incapacitantes. Cela
lui permet de suspendre son activité professionnelle pendant un certain temps lorsque ses menstruations
l’empêchent d’exercer correctement son travail. Le texte prévoyait 13 jours d’arrêt par an avec certificat médical
pour les femmes aux règles très douloureuses. Il prévoyait également que les entreprises permettent le télétravail
pendant cette période menstruelle, et également d’ouvrir les négociations pour aménager poste et temps de
travail.

Le 4 avril 2024, le texte sera réexaminé en séance plénière à l’Assemblée Nationale.

La Confédération Syndicale des Familles, rappelle qu’une femme sur 10 en France est touchée par l’endométriose,
une maladie gynécologique qui se caractérise par la présence anormale, dans la cavité abdominale, de tissu
endométrial. Elle entraine une douleur aiguë dans le bassin, et des douleurs pelviennes plus importantes au
moment des règles.

La mise en place d’un congé menstruel serait une reconnaissance de la souffrance de certaines femmes pendant
leurs règles, mais aussi une reconnaissance de cette maladie, qui touche, entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en
âge de procréer en France !

 

Communiqué de presse / Avis de La CSF sur le congé menstruel