Mobilisée depuis l’annonce du gouvernement sur la nouvelle réforme des retraites, La CSF réitère en appelant à la mobilisation le 7 Mars 2023.
Rien ne justifie une telle réforme ! A plus forte raison car elle va creuser dangereusement les inégalités. Les études d’impacts réalisées, notamment sur les conséquences pour les femmes et les travailleurs précaires, renforcent notre colère et notre détermination à faire reculer le gouvernement.
Les conséquences de la réforme pour les femmes sont inadmissibles
Déjà moins bien payées que les hommes, cette réforme gonflerait l’addition. Les femmes connaissent plus de carrières « hachées » et subissent plus de temps partiels que les hommes. Même pour pouvoir atteindre les 8 trimestres de cotisations de congé parental, proposées par la réforme des retraites 2023, il faudrait avoir commencé à travailler avant 20 ans et avoir cotisé entre 43 et 44 années. La CSF condamne cette nouvelle injustice qui tend à précariser davantage les femmes.
Les professions dites « pénibles» impactées.
L’objectif du gouvernement est de faciliter le départ en retraite des personnes « usées par le travail » dès « 62 ans ». Pour La CSF, l’âge est déjà beaucoup trop tard. Les comparatifs de reste à vivre en bonne santé à la retraite, très largement en défaveur de ces travailleurs, accentuent notre conviction sur le caractère injuste de la réforme.
La CSF soutient la mobilisation du 7 Mars 2023 et appelle le gouvernement à se repositionner en respectant l’intérêt général et en écoutant la voix des familles !
Communiqué de Presse / Format PDF