En 1999, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a choisi de proclamer le 25 Novembre comme journée
internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes.
Plus de 20 ans après, et malgré le label Grande Cause Nationale depuis 2010, les violences psychologiques,
physiques, morales et sexuelles faites aux femmes persistent et sont à la hausse : au 17 novembre 2023, on
compte 95 féminicides par compagnons ou ex-compagnons en France, selon le Collectif féminicides par
compagnon ou ex. En 2022, 244 000 victimes de violences conjugales sont répertoriées selon les chiffres du
service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) soit une hausse de 15 %.

Face à ces réalités insupportables, on constate toujours un manque de places d’hébergement d’urgence pour
les femmes victimes de violences conjugales, l’absence de lieux d’accueil spécifiques pour les victimes dans
les commissariats, une lenteur dans la mise en œuvre de formations à l’accueil des plaintes pour viol dans
les services de gendarmerie et de police, des refus de dépôt de plainte aux victimes, et un grand manque de
soutien public aux associations qui accompagnent les femmes dans leur parcours socioprofessionnel et de
réinsertion. Autrement dit, le traitement de la question de la violence faites aux femmes est nettement
insuffisant pour répondre à l’urgence de ces situations !

A partir du 1er décembre 2023, une aide d’urgence sera mise en place pour les victimes de violences
conjugales. Elles pourront demander cette aide, au minimum de 600 euros, à la CAF, si elles attestent d’un
document datant de moins de 12 mois (dépôt de plainte, ordonnance de protection, signalement au
procureur de la république…).

La CSF rappelle que seule une victime sur quatre porte plainte par crainte de représailles (chiffres du
service statistique ministériel de la sécurité intérieure), donc les ¾ des victimes ne pourront pas bénéficier
de cette aide. L’insuffisance d’offre locative sociale pour les personnes victimes de violence est l’angle mort
de ce fléau : même avec 600 euros en poche, comment partir si on ne dispose pas d’un lieu sûr pour
reconstruire sa vie en particulier quand on a des enfants à charge?
La CSF revendique donc :

Des lieux d’accueil spécifiques pour les victimes dans les commissariats pour une meilleure écoute
– L’augmentation des places d’hébergement d’urgence et le renforcement de l’accompagnement des
femmes victimes de violences conjugales
– La prise en compte sans objection de toutes les plaintes de victimes
– La formation spécifique des personnels de santé et de police
– Une sanction adéquate et immédiate envers la personne reconnue auteure des actes de violence
– Des moyens financiers supplémentaires pour les associations qui accompagnent et soutiennent les
victimes de violences conjugales.

La CSF exige que les moyens mis à disposition soient à la hauteur de l’impératif de protection des victimes
et de leur famille !

Nous sommes très heureux de vous annoncer que nos permanences reprennent sur la ville de Romorantin !

Nous vous accueillons tous les premiers et troisièmes jeudis du mois de 9h30 à 12h00 à l’Espace Saint-Exupéry situé au 6 Av. Saint-Exupéry de Romorantin-Lanthenay. 

Dans l’attente de vous rencontrer !

Pour plus d’information vous pouvez nous contacter au 09 86 54 35 45 ou par mail udcsf41@la-csf.org

 

La CSF 41

Image d’illustration : www.canva.com

Nous sommes très heureux de vous annoncer que nos permanences reprennent sur la ville de Vendôme !

Nous vous accueillons tous les vendredis en période scolaire de 16h15 à 18h00 à l’Espace de Proximité situé au 1 rue des Frères Lumières de Vendôme. 

Dans l’attente de vous rencontrer !

Pour plus d’information vous pouvez nous contacter au 09 86 54 35 45 ou par mail udcsf41@la-csf.org

 

 

La CSF 41

Image d’illustration : www.canva.com

 

Le projet de loi RSA : une nouvelle régression sociale en vue !

Le projet de réforme du RSA proposé par le ministre du Travail, Olivier DUSSOPT, fragilisera un peu plus les familles allocataires.

Tous les allocataires du RSA (deux millions actuellement) devraient signer un « contrat d’engagement » et s’impliqueraient dans un « plan d’action » pouvant comprendre une quinzaine d’heures « d’activité » par semaine. Autrement dit, le versement du RSA serait conditionné à une activité. Pour autant, celui-ci a pour but premier d’assurer aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu.

Un refus d’obtempérer ? Une sanction nommée « suspension-remobilisation » sera mise en place. Cette innovation répressive, qui consiste à suspendre rapidement l’allocation, puis à la reverser est tout simplement scandaleuse.

Le gouvernement souhaite donc PUNIR les allocataires en leur enlevant leur seule ressource pour vivre ! Cette PUNITION, c’est empêcher les allocataires de répondre à leurs besoins primordiaux ! Cette PUNITION, c’est le passage de la précarité à la grande précarité !

La CSF condamne cette dégradation des droits et y voit des dérives majeures pour l’ensemble de la société.

Du côté des non allocataires, l’idée que le RSA « est un cadeau » continuera de prospérer faisant le lit du Rassemblement National sur ceux « qui profitent du système ».

Non ! Être au RSA n’est pas un cadeau. Aujourd’hui, son montant s’élève à 607,75€ par mois.
Il s’agit d’un minimum, très minimum, trop minimum, visant à subvenir (péniblement) premiers besoins. Les familles au RSA ne sont ni des profiteurs, ni des tire-au flanc. Bien au contraire, elles subissent cette situation.
Faut-il préciser que toutes les familles allocataires sont sous le seuil de pauvreté ?

Pour La CSF, le RSA doit être revalorisé afin de permettre véritablement à chacun de pouvoir vivre dignement, et de se réinsérer par la formation, ou par le travail dans la société.
Un véritable dispositif d’accompagnement et de soutien (en emploi mais également au niveau social et psychologique) doit être mis en place sans quoi rien ne sera possible sur les questions d’insertion durable !

Communiqué de presse / Projet de loi RSA – Une nouvelle régression sociale en vue !

La Confédération Syndicale des Familles

 

Le 30 juin, le tarif réglementé de vente (TRV) de gaz prend fin. Les consommateurs concernés basculeront sur une offre de leur fournisseur historique (Engie).

Pour rappel, près d’un quart des ménages consommateurs de gaz (chauffage, eau chaude, cuisson)sont encore sous le tarif réglementé. Cela représente près de 2,5 millions de foyers selon le dernier recensement d’avril. C’est sans compter les quelques 3 millions de ménages souscrivant à des offres de marché indexées sur les TRV.
Le 1er juillet, les consommateurs qui n’ont pas changé d’abonnement et qui sont encore au tarif réglementé basculeront automatiquement vers l’offre Passerelle d’Engie. Cette offre, se rapprochant du régime TRV, sera valable sans date limite et résiliable sans frais. Comme pour le
TRV gaz, son tarif évolue chaque mois suivant un indice préconisé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Attention, l’offre est réservée aux clients qui seront encore au TRV gaz au 30 juin 2023 ! (pas pour les autres)

Le prix indicatif de l’offre Passerelle applicable en juillet est maintenant connu et se situe 19% en dessous du tarif réglementé gelé par le bouclier tarifaire.

La CSF conseille aux familles de comparer les offres des différents fournisseurs d’énergie sur le comparateur indépendant du médiateur de l’énergie (disponible librement sur internet).

Par ailleurs, nous alertons les consommateurs sur les offres trop alléchantes de fournisseurs alternatifs. Le prix ne doit pas être le seul critère de décision pour choisir son fournisseur d’énergie !

ll est important de prendre le temps de comparer les offres et de ne pas se précipiter afin de trouver la solution la mieux adaptée à ses besoins (prix fixes ou variables, crédibilité du fournisseur, indexé sur l’indice des prix de la CRE, énergies renouvelables, etc).

La CSF reste disponible auprès des familles et des consommateurs pour d’éventuelles questions sur ce nouveau cap à passer, qui peut être déstabilisant de prime abord.

Communiqué de presse / CP-CSF – Fin TRV

La Confédération Syndicale des Familles

 

 

La CSF souhaite témoigner son soutien à la famille de Nahel atteint par un coup de feu mortel. Ce drame une fois de plus a déclenché sur tout notre territoire des violences extrêmes dans de nombreuses villes, les jeunes exprimant une colère prévisible comme le passé nous le rappelle : 1979 à Vaulx-en-Velin, 2005 à Clichy et ce 27 juin à Nanterre.

L’histoire se répète : un jeune tué et c’est « l’étincelle » qui entraîne le réveil de blessures oubliées et une jeunesse désœuvrée en colère, incontrôlable qui enflamme le pays témoignant une fois de plus d’un profond malaise général. Le traitement médiatique, à coup d’images sensationnelles montrées en boucle entretien le « feu » et les appels à la violence se propagent sur les réseaux sociaux.

En ce qui concerne le contrôle des policiers nous rappelons que le défenseur des Droits avait alerté sur les risques liés à la loi de 2017 relative à la sécurité (usage des armes) et sur le manque de formation des policiers confrontés à des situations de plus en plus difficiles.

Nous condamnons toutes les violences sur les personnes et toutes dégradations des bâtiments publics (établissements scolaires, centres sociaux, commerces, mairie, médiathèques, salles de sport, commissariats…).

Nous rappelons que depuis 40 ans, toutes les politiques de la ville n’ont concerné trop souvent que le bâti « politique de la pierre » au détriment de l’humain.

Nous dénonçons le manque d’acteurs au quotidien et défendons une politique de prévention et d’éducation car notre jeunesse a besoin d’un cadre avec des acteurs formés, motivés, engagés dont le salaire est à la hauteur de leur mission.

Nous réaffirmons que l’éducation populaire est une vraie réponse qui a fait ses preuves. Nous demandons un soutien financier et humain pour tous les mouvements associatifs garants de la démocratie, des valeurs de la République, pour qu’un maillage associatif sur notre territoire permette à nos jeunes de « penser un avenir plus juste et plus solidaire » où le racisme, la violence sont combattus notamment dans le cadre de la loi.

Nous alertons sur le manque de vision de nos politiques car ces problèmes sont souvent la cause de mouvements violents, et font le lit des adversaires de la démocratie.

Nous appelons à une réaction collective, proposons que partout les acteurs de terrain soient réunis pour construire collectivement des projets durables par la mise en place de tables d’éducation, des conseils de jeunesse pour élaborer un vrai programme social et solidaire. Le vivre ensemble n’existe pas il doit se construire avec les habitants, les jeunes, les familles, cela demande du temps, des moyens et la participation de tous.

Communiqué de presse / CP-CSF – La CSF exige une politique ambitieuse pour les quartiers et la jeunesse

La Confédération Syndicale des Familles

La Confédération Syndicale des Familles 41 vous invite à une bourse aux vêtements.

Samedi 8 juillet 2023 et Dimanche 9 juillet 2023 de 9h à 17h au 33 rue Roland Garros 41000 Blois.

Nous proposons des tailles à partir du 3 mois jusqu’à la taille adulte.

Pour plus d’information vous pouvez nous contacter au 06 61 56 42 86 ou par mail udcsf41@la-csf.org

Venez nombreux !!

La CSF 41

Image d’illustration : www.canva.com

Bonjour à toutes et tous,

L’Assemblée Générale de l’Association de la Confédération Syndicale du Loir et Cher a eu lieu le samedi 13 mai au 33 rue Roland Garros 41000 Blois.

Dix-sept adhérents étaient présents et treize pouvoirs donc trente participants, l’Assemblée Générale a pu débuter.

Le président de l’Association a pris la parole pour commencer l’Assemblée Générale (ci-dessous le mot du président ainsi le diaporama, le rapport d’activité et le contre rendu).

 

MOT DU PRÉSIDENT /

Bonjour à toutes et tous,

Nous voilà rassemblé pour notre Assemblée Générale.
L’année 2022 a marqué la fin des confinements et la reprises de nos activités diverses et variés.
La gestion et l’accompagnement des dossiers (logement, consommation) ont toujours continué à se faire durant la crise COVID 19. Cependant les activés proposées à nos adhérents ont repris progressivement.
2022 a vu aussi la fin du contrat aidé pour notre secrétaire, Victor, à mi-temps et nous avons décidé de le garder en lui proposant un contrat de travail en octobre 2022.

Nous avons aussi pris en contrat civique une jeune, Sibel, comme chargée de communication afin de nous aider à mettre en place notre site internet et nos réseaux sociaux. Elle nous a permis de mieux communiquer (affiches, média…) sur ce que nous proposions à nos adhérents et autres personnes.

L’inscription sur la plateforme jeveuxaider.gouv.fr nous a donner du « sang neuf » pour des
engagements de bénévoles et nous espérons que cela puisse continuer.

Nous nous sommes aussi lancés dans des demandes de subvention aussi bien pour le fonctionnement que pour des projets spécifiques.
Je souhaite que ce développement de notre association puisse continuer et s’intensifier pour 2023.

Je vous souhaite une bonne Assemblée Générale.

Le président,
Jean RASSE

 

DIAPORAMA/ RA CSF 2022 [Enregistrement automatique]

RAPPORT D’ACTIVITE/ AG 2023- rapport activités

COMPTE-RENDU/ Compte rendu signé

 

 

Image d’illustration : https://pixabay.com/fr/vectors/formalit%C3%A9s-administratives-5000691/

Bonjour à tous,

Vous trouverez ci-dessous une fiche pratique santé 2023 sur la thématique des dépassements d’honoraires.

Elle répond notamment aux questions suivantes : qu’est-ce que c’est ? Quelle est sa réglementation ? Et peut-on se faire rembourser ?

Lien : Les dépassements d’honoraires – FICHE PRATIQUE SANTE 2023

La Confédération Syndicale des Familles

Connaissez vous l’éponge Tawashi ?
C’est une éponge fabriquée à partir de chutes de tissus, lavable et écolo !
Une bénévole de la CSF41 vous apprend à les fabriquer😀.
Retrouvez nous tous les mercredis de 14h à 16h au 33 rue Roland Garros 41000 BLOIS.
Pour plus d’information :
📞 09 86 54 35 45
📧 udcsf41@la-csf.org
Image d’illustration : https://www.canva.com/